
Les contours d’une théorie islamique de la séparation de la religion et de l’État
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Sources de contenu | Rives méditerranéennes |
Titre (Périodique) | Rives méditerranéennes |
Numero du périodique | n° 19 |
Année | 2004 |
eFormat | text/html |
Langues | Français |
Note | Cet article est centré sur la réflexion critique engagée par le cheikh azhariste égyptien Ali abd el Raziq dans les années vingt à propos de l’existence par lui contestée d’un modèle d’organisation de la cité censé découler de la lettre même de la religion musulmane. La thèse centrale qu’il défend consiste à démontrer, en prenant appui sur les textes fondateurs de la religion islamique (Coran, Sunna) et sur l’histoire de la civilisation islamique, que la séparation du spirituel et du temporel, de l’ordre religieux et de l’ordre politique, loin d’être contraire à l’enseignement général de l’islam, peut parfaitement se justifier d’un point de vue islamique. En d’autres termes, ce dignitaire religieux entend réfuter catégoriquement l’existence d’un supposé modèle islamique de gouvernement et en appelle en fait à la réaffirmation de la primauté du message spirituel sur les considérations politiques contingentes relatives à l’organisation de la cité, laissée à la libre détermination des hommes. |
Mots-clés | Califat, Séparation des pouvoirs |
Domaines d'intérêt | Religion, Laïcité, Pouvoir, Etat, Islam |
Discipline | Histoire |
Institutions | Université al-Azhar |
Gestion des droits | © Rives méditerranéennes |
URL | http://rives.revues.org/171 |
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