| Note | Este trabajo analiza las relaciones entre el medievalismo y el arabismo en España. Pese a compartir un arco temporal casi idéntico, ambas disciplinas han desarrollado temáticas y metodologÃas bastante divergentes a lo largo del último siglo. Estas divergencias tienen unas raÃces muy profundas que pueden rastrearse ya en los desencuentros que se documentan en la época anterior a la Guerra Civil, cuando los intentos de integración de ambas disciplinas en el Centro de Estudios Históricos quedaron frustrados, en parte por el carácter netamente conservador del arabismo español. El trabajo se centra de forma bastante pormenorizada en la polémica entre Sánchez Albornoz y Lévi-Provençal, sin duda epÃtome de unas tensiones que tuvieron mucho que ver con el carácter subsidiario que la historiografÃa española habÃa asignado al perÃodo andalusÃ. Asimismo, se discuten las consecuencias que este foso disciplinar ha supuesto en la actualidad, proponiéndose algunas ideas y fundamentos para la reconsideración de esta situación, una tarea muy necesaria ante los retos sociales y polÃticos que exigen nuevas maneras de pensar y escribir la Historia;Cette contribution analyse les relations entre médiévisme et arabisme en Espagne. En dépit du fait qu'elles partagent un arc temporel pratiquement identique, les deux disciplines ont développé des thématiques et des méthodologies assez divergentes au cours du siècle dernier. Ces divergences ont des racines très profondes que l'on peut suivre, déjà , dans les désaccords qui se préparent à l'époque antérieure à la Guerre civile, quand les tentatives d'intégration des deux disciplines au Centro de Estudios Históricos sont demeurées sans suite, en partie à cause du caractère nettement conservateur de l'arabisme espagnol. L'analyse est centrée de façon assez détaillée sur la polémique entre Sánchez Albornoz et Lévi Provençal, sans doute un condensé de quelques tensions qui ont eu un rapport certain avec le caractère subsidiaire que l'historiographie espagnole avait assigné à la période andalousienne. Cette contribution aborde aussi les conséquences que ce fossé disciplinaire suppose aujourd'hui, en proposant quelques idées et fondements pour reconsidérer cette situation, une tâche indispensable face aux défis sociaux et politiques qui exigent de nouvelles manières de penser et d'écrire l'histoire;This article analyses the relations between mediaeval and Arab studies in Spain. Despite sharing a virtually identical time scale, the two disciplines followed quite divergent thematic and methodological paths throughout the last century. These divergences have very deep roots which can be traced back to differences recorded in the pre-Civil War period when the attempts to integrate the two disciplines in the Centre for Historical Studies came to nothing, partly due to the strongly conservative character of Spanish arabists. This article focuses in some detail on the controversy between Sánchez Albornoz and Lévi-Provençal, which undoubtedly epitomised tensions that had much to do with the secondary place that Spanish historiography had assigned to the Andalusi period. It also discusses the consequences that have ensued from this inter-disciplinary breach through to the present day and puts forward some ideas and arguments for a reconsideration of this situation - a highly necessary task in the light of social and political challenges that demand new ways of thinking about and writing history |
